Pensées négatives : d’où ça vient ?

Pour pouvoir faire face aux idées noires qui nous plombent parfois l’esprit, il faut d’abord les comprendre. Il y a, dans la société de nombreux négativistes, par nature : les paranoïaques, les brutes épaisses, les réactionnaires, etc. Les pensées négatives dont il est question ici n’ont rien à voir avec une pathologie qui nécessiterait l’intervention d’un psy. Il s’agit, pour faire simple, de moments de détresse, de dévalorisation ou de manque de confiance en soi. Des moments passagers mais qui refont surface de temps à autre.

Les expériences de la vie : ces souvenirs qui changent la personnalité.

D’abord, la fréquence et l’intensité des pensées négatives varient en fonction de la personnalité. C’est la personnalité qui conditionne, en premier, les appréciations de l’entourage, des circonstances extérieures, etc. Au fil du temps, l’éducation ancrée dans l’esprit depuis l’enfance influence également les comportements et réactions d’une personne vis-à-vis de son environnement. S’ajoutent à cela la culture, les expériences de la vie, etc.

Les expériences de la vie se traduisent par des souvenirs inconscients ; ils sont inconscients parce qu’ils influencent les comportements, certes partiellement, mais quand l’individu n’en parle ou n’y pense même pas. Souvenirs inconscients donc, qui peut être traumatisants. C’est toujours facile pour l’entourage de dire à quelqu’un de ne pas se résigner, de tourner la page, etc. Sauf que c’est un leurre de croire que le traumatisme causé par une rupture amoureuse ou un échec professionnel puisse disparaître par un simple claquement de doigt.

Pour approfondir cette réflexion, posons-nous donc la question : pourquoi les expériences de la vie ont-elles une aussi importante influence (voire une emprise) sur nos jugements, nos appréciations ?

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Un processus purement inconscient

Les souvenirs qui marquent, positivement ou négativement, la vie d’une personne sont à même de changer partiellement sa personnalité. Ce qui veut dire que l’individu en question raisonnera, réagira ou parlera de manière différente dans certaines circonstances. Le changement de personnalité n’est une décision prise consciemment. Il s’agit d’un réflexe inconscient et naturel que l’on adopte après un événement particulièrement important. Pour aller jusqu’au bout de la réflexion, disons que ce type de souvenir reste longtemps ancré dans l’esprit, plus précisément dans le subconscient.

Concernant les pensées négatives, le subconscient tient un rôle principal. En effet, une fois ancrée dans le subconscient, une appréciation, même erronée, est par habitude assimilée par la conscience. C’est ainsi qu’à ces expériences, on associe un jugement dont on ne veut pas se détacher, une appréciation que l’on tient pour vraie. Précisons bien qu’on parle ici de souvenirs forts induisant une conséquence à la fois inconsciente et prolongée. Certaines phobies sont causées par ce phénomène : la peur lancinante de l’échec, la peur de la responsabilité, l’indécision, etc.

Une question nous vient alors : comment se libérer des pensées négatives ? Il faudrait une autre chronique pour répondre à cette question. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela prend du temps puisqu’elles auront été enracinées dans le subconscient, par habitude. Cela explique en partie pourquoi nos vieilles idées noires refont surface à des moments où l’on s’y attend le moins.

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