Existant depuis plusieurs millions d’années la fourmi est une espèce qui est réputée pour son modèle de vie sociale exemplaire. Vivant par milliers, les fourmis forment des colonies, dans lesquelles chaque individu a un rôle bien déterminé. Nous n’arrêtons pas de nous étonner, en les voyant partout, se balader en file traînant des nourritures, des bouts de feuilles qui sont parfois dix fois plus grand qu’elles. Un comportement et une organisation qui suscitent la curiosité de plusieurs d’entre nous à mieux connaître comment cette espèce plus vieille que l’espèce humaine arrive-t-elle à survivre aussi longtemps ?

L’architecture d’une fourmilière

Les fourmis, selon les espèces et leurs localisations géographiques, peuvent creuser et bâtir leurs habitations sur n’importe quelle surface que ce soit sur une surface sableuse, sur un terrain boueux ou sec, même sur dans les troncs d’arbres. Une fourmilière est formée de deux parties : la partie supérieure qui est visible à la surface et la partie inférieure qui est composée généralement de plusieurs étages pouvant comporter chacun jusqu’à des centaines de galeries et chambres. Chacune d’elle a sa propre destination telle les gardes à manger, les couveuses, les salles communes, les chambres pour les larves, les nymphes et tant d’autres.

Le dessus de la fourmilière est formée parfois de détritus de feuillage ou de petites branches qui servent, principalement, et à protéger la fourmilière et à réguler la température ambiante et l’humidité à l’intérieur de celle-ci. Effectivement ces deux facteurs jouent un rôle prépondérant dans le choix de l’utilisation de chaque chambre dans la galerie de dessous.

L’organisation sociale dans la fourmilière

Comme évoqué en début de l’article, les fourmis ont su développer un modèle social exceptionnel que l’homme ne cesse d’étudier pour en prendre exemple. Une colonie de fourmis est principalement composée de trois  catégorie d’individus appelées aussi castes dont la caste royale composée par les reines, les fourmis sexuées et la catégorie ouvrière.

Chaque type d’individu a son rôle bien précis dans la fourmilière : les reines sont les seules à pouvoir féconder et procréer. Elles jouent ainsi le rôle de créatrices des colonies. A savoir qu’une colonie peut avoir une ou plusieurs reines selon l’espèce.

On distingue ensuite la caste des mâles, fourmis sexuées qui assurent uniquement le rôle de fécondateurs. Cette catégorie a une durée de vie relativement courte car ils ne vivent que durant les périodes de fécondation et sont abandonnés tout de suite après.

La caste ouvrière forme la plus grande partie de la société fourmilière. Généralement, cette catégorie est asexuée, donc incapable de procréer. D’autant plus que son rôle principal est le maintien en vie de la colonie, on peut distinguer les ouvrières qui s’occupent des larves et des nymphes, les fourmis chasseuses qui récoltent la nourriture et les soldats ou gardiens qui assurent la protection de la propriété commune.

Enfin pour expliquer le nombre impressionnant de la population d’une colonie de fourmis, il faut savoir qu’une reine peut vivre jusqu’à une dizaine, voire une quinzaine d’année et, en plus, sa capacité de fécondation est telle qu’elle peut procréer des milliers et des milliers de fourmis durant cette période.